Il n'y avait pas de contrôle technique obligatoire et de plus toutes mes Jaguar avaient été achetées d'occase.
Sur mes Jag, j'avais toujours des phares longue portée en plus, car ceux d'origine n'étaient pas vraiment super et parfois aussi des anti brouillards (en plus de ceux d'origine) dirigés vers les bas côtés pour avoir une vision parfaite, donc inutile de dire que lorsque je mettais tout en route, c'était Versailles et le contraste quand je repassais en code était énorme.
Par contre avec un gros 6 cylindres en ligne, difficile à démarrer par rapport aux moteurs en V, plus la stéréo (voire quadriphonie hyper puissante) et les très gros phares jaunes, il fallait de très grosses batteries très puissantes prévues essentiellement pour les diesels.
Je ne me souviens pas avoir démonté aucun de mes volants, sauf pour me les garder pour moi pour une autre nouvelle bagnole quand je revendais une caisse qui ne me convenait plus trop.
De toutes façons ces volants étaient parfaitement homologués pour les Jaguar, je n'ai jamais eu la moindre remarque à ce sujet.
Cela dit je connaissais assez bien une jeune ingénieur des mines, bombardée responsable des contrôles techniques près de Compiègne, assez mignonne, mais elle n'y connaissait absolument que dalle, le seul truc étrange qu'elle m'avait demandé c'est de tirer le frein à main en pleine vitesse pour vérifier son efficacité (évidemment nulle sur une voiture de 2 tonnes).
J'avais trouvé une Jaguar V12 série 1 retour de vol, achetée 2500 Frs sans papier dans une casse, elle n'a jamais voulu mettre le nom de Jaguar pour l'homologuer sur la carte grise, donc j'ai eu une V12 qui portait mon nom et qui est passée aux Mines sous le terme prototype.
J'ai même aussi réussi à lui faire immatriculer une Suzuki 125 RM de cross pour pouvoir l'engager en courses d'Enduro, avec des bandes d'isolant thermique en amiante tout autour du pot, un tout petit gicleur et plein de coton dans le carbu, elle faisait un bruit de poulet qu'on égorge, bien entendu, elle n'avait aucune puissance de cette façon, c'était à mourir de rire.
Pour la lumière, j'avais mis un truc à pile démontable facilement, elle n'a pas dit un mot là dessus.
Inutile de préciser que dès que j'avais eu la carte grise en main, j'avais tout enlevé et elle avait retrouvé toute sa puissance, ce qui m'a permis de faire plusieurs podiums en enduro grâce à une moto beaucoup plus légère et bien plus maniable que les grosses KTM et Husqvarna d'enduro que je laissais sur place dans toutes les spéciales.