Coupe du monde de football 2022

Pelé est mort...



Le meilleur de tous et pour longtemps encore.
Tout le Brésil pleure à chaude larmes.



Pelé a joué contre la Belgique mais aussi plusieurs fois sur notre territoire. Il a même évolué aux côtés d'un de nos compatriotes. Trois ex-Diables, qui ont eu l'occasion de le côtoyer, ont accepté de témoigner. "À quelques reprises, il est même venu manger avec nous à Bruxelles."

Dans la foulée de la Coupe du monde 1958 remportée par le Brésil en Suède, Pelé est venu en Europe jouer des exhibitions avec son club, Santos. Il a ainsi rencontré le Standard, Anderlecht et a même inscrit six buts au Beerschot de Rik Coppens (1-10). Il a également connu la défaite contre La Gantoise (2-1).

Le 24 avril 1963, Pelé et l’équipe nationale brésilienne, alors en tournée en Europe, ont joué un match amical sur le sol belge. La fédération belge avait accepté de lâcher 1,25 million de francs belges (soit 31 000 €) pour s’assurer la participation du "Roi" Pelé. Mais trois jours plus tôt, ce dernier et ses équipiers avaient perdu face au Portugal d’Eusebio. Du coup, les 46 000 spectateurs présents au Heysel trois jours plus tard n’eurent pas le bonheur de voir la star qui prétexta une douleur à la hanche pour ne pas jouer. En fait : il avait besoin de repos. La Belgique s’imposa nettement (5-1). C’était d’autant plus râlant pour le public belge que quatre jours plus tard, il joua bel et bien face à la France.

Tout cela a fait que les Diables rouges furent invités deux ans plus tard à Rio de Janeiro. "Ce jour-là, il y avait 130 000 spectateurs au Maracana", se souvient Jan Verheyen (78 ans), le père de Gert, qui, ce soir-là prit place sur le banc. "Nous n'étions pas prêts pour une telle folie. Il y avait tellement de drapeaux jaunes et bleus que nous étions perdus sur le terrain. Après le match, Frits Vandenboer a demandé à l'arbitre pourquoi nous n'avions pas changé de camp à la mi-temps. C'est tout vous dire."

Les Diables découvrirent aussi des vestiaires gigantesques, avec une petite piscine et des tables de massage. "Il était tellement grand que nous devions crier pour nous entendre l'un l'autre", glisse Georges Heylens (81 ans). Malgré cela les Belges ont tenu le nul jusqu'au repos. "Puis, Pelé s'est réveillé. En un quart d'heure, le bateau a pris l'eau. Pelé nous a rendus fous et Garrincha, que j'étais censé tenir, est subitement devenu injouable. En plus, nous souffrions de la chaleur. Que ce fut pénible !" Reste que chaque Belge quittera le terrain avec un morceau de pelouse en guise de souvenir.

Pendant la préparation du match, Tuur Ceuleers et ses méthodes particulières d'entraînement firent rire les supporters et les médias brésiliens. Le sélectionneur donna, en effet, un entraînement sans ballon. Les 5 000 Brésiliens qui assistèrent à ce spectacle semblèrent interloqués par ce qu'ils voyaient. La presse brésilienne, elle, se moqua des Belges. "Ils se préparent déjà à ne pas toucher le ballon pendant le match", put-on lire dans certains journaux. Le lendemain, jour de la rencontre, Pelé marqua un hat-trick en 21 minutes et permit au Brésil de prendre sa revanche par rapport à la lourde défaite concédée deux ans plus tôt.

Jan Verheyen assista à cela, impuissant depuis le banc. "Lors de mon dernier match international, j'ai joué contre Johan Cruijff, qui était formidable également, rappelle-t-il. Maradona, Cruijff, Eusebio, tout le monde disait que c'étaient les plus grands. Mais j'ai toujours trouvé Pelé au-dessus du lot. Il pouvait tout faire. Tout. Il était le footballeur parfait. Maradona était très fort individuellement mais Pelé était en plus un grand équipier."

C'est aussi l'avis de Paul Van Himst (79 ans), le footballeur belge qui l'a connu le mieux. "Jan (Verheyen) a raison dans ce qu'il dit. Je n'aime pas faire des comparaisons entre des joueurs de différentes générations mais si tu regardes Mbappé, Pelé lui était supérieur techniquement. Je connais très bien Johan Cruijff, via Jan Mulder, et c'était aussi un phénomène. Tout ce qu'un footballeur devait avoir pour être très bon, le Néerlandais l'avait : vitesse, dribble, un bon shoot, un bon jeu de tête et tout ça avec la souplesse d'un Brésilien."

Van Himst se souvient des matchs joués contre et avec Pelé. "Avec Anderlecht, nous avons rencontré Santos à plusieurs reprises. Il est aussi venu à Bruxelles pour mon match de gala. On jouait contre une sélection mondiale avec Alfredo Di Stefano, Willem Van Hanegem, Johan Cruijff et Eusebio. Pelé est venu également. Il était sponsorisé par Puma dont je connaissais très bien le responsable. Il a pu arranger tout cela. Mais Pelé n'a pas fait ça que pour l'argent. Il me connaissait bien et m'appréciait. S'il n'en avait pas eu envie, il ne serait pas venu."

Pelé ne fut pas tellement à la fête. Jan Ruiter arrêta son penalty et son équipe fut écrasée 8-3 mais cela reste un souvenir extraordinaire pour Van Himst. "À part le fait qu'il pleuvait très fort, tout était génial. En plus, j'ai profité de cette occasion pour aller manger au restaurant avec Pelé."

L'icône d'Anderlecht fut baptisée "Le Pelé Blanc" par le journal français, L'Équipe . "Ils ont écrit cela après un match France - Belgique, explique Van Himst. C'était un très beau compliment mais un peu exagéré quand même. Je n'ai jamais osé dire cela à Pelé, même si on a appris à mieux se connaître pendant le tournage du film "À nous la victoire."

Dans ce film de 1981, Van Himst joue avec Pelé, Bobby Moore et Osvaldo Ardiles aux côtés des acteurs Sylvester Stallone et Michael Caine. "On a passé un mois en Hongrie et Pelé logeait dans un autre hôtel mais il venait souvent déjeuner avec nous. On lui parlait en anglais, il me semble. Je me souviens que le soir, il buvait volontiers un verre de whisky. C'était un chouette gars. Et le meilleur de tous les footballeurs."

"À nous la victoire", un superbe film, je ne sais pas si tu l'as vu mais on peut y voir des gestes techniques brillants !

Pelé et Maradona jonglent en direct !

https://twitter.com/i/status/1608540812937400321

Pelé porté en triomphe après la victoire en finale de la Coupe du monde en 1970 au Stade Azteca de Mexico.


Pelé dans les bras de Jaïrzinho après le premier but de la finale de 1970. C'est cette image qui est restée dans ma chambre tout au long de ma jeunesse. Pelé était ma toute première idole et il restera toujours la référence ultime en matière de football. Les gamins d'aujourd'hui ne parlent que de Messi, mais Messi n'arrive pas à la cheville de Pelé. Un seul pouvait y prétendre, c'était Diego Armando Maradona.


Pelé avec le trophée de 1970 qui portait alors le nom de "Coupe Jules Rimet".

Je vais peut-être faire un sujet spécial, il le mérite bien !

La une de l'Equipe ce matin.

Ils auraient pu mettre une photo avec trois étoiles sur le maillot !

Même si j'ai quand même du chercher un moment, j'en ai trouvé !





Le onze de base de Mexico 1970.




En lisant la presse brésilienne, je viens d'apprendre-mieux vaut tard que jamais-que le joueur Everaldo, titulaire de la seleção durant la finale de 1970, était mort en 1974 dans un accident de la route, percuté par un camion qui tua aussi sa femme et sa fille...





Destin cruel...

Un texte de Carlos Alberto(le joueur) au sujet de l'accident d'Everaldo.

Environ quatre ans après avoir remporté le titre de triple champion du monde de football au Mexique en 1970, l'arrière gauche Everaldo Marques da Silva est décédé dans un accident sur la BR 290, à Rio Grande do Sul.
Dans l'accident, qui a impliqué la Dodge Dart d'Everaldo et un camion, la femme du joueur, Cleci, la plus jeune fille du couple, Deise, et la sœur de l'athlète, Romilda, sont également décédées.
Ils ont subi des blessures, mais ont survécu à la tragédie, l'autre fille d'Everaldo, Denise, l'oncle Jardelino et la belle-sœur Madalena. Le chauffeur du camion a pris la fuite sans porter secours.
Everaldo, joueur de Grêmio, est décédé dans la nuit du 27 octobre 1974, alors qu'il revenait de la campagne à Porto Alegre. Il faisait campagne pour le poste de député d'État de la défunte Arena. Son élection était tenue pour acquise.
Le camion a repris la route après avoir fait le plein, et n'aurait pas signalé. Le conducteur a dit, à l'époque, qu'il avait fait signe. Dans ce cas, Everaldo n'aurait pas vu le camion ou n'aurait pas eu le temps de dévier.
L'accident a choqué l'État. Everaldo a été le seul gaucho à participer à la victoire du Jules Rimet. Il est le seul titulaire de la sélection 70, considérée comme l'une des meilleures de tous les temps, qui est déjà décédé.
Il avait 30 ans, sa femme 26 ans, leur fille 2 ans et sa sœur 24 ans. Denise, la fille de 6 ans qui a quitté l'hôpital une semaine après l'accident, a été élevée par des proches.
Aujourd'hui mère de trois enfants et séparée, Denise, 29 ans, vit à Restinga, en périphérie de Porto Alegre.
Shirley, la sœur d'Everaldo, a déclaré que l'accident n'avait pas laissé de séquelles sur sa nièce, mais a déclaré que ses parents avaient manqué à Denise en grandissant. Elle n'a pas terminé ses études.
Shirley a peur de sortir. "Quand le feu s'arrête, je m'assure que les voitures se sont arrêtées avant que je puisse traverser. Qui sait maintenant, avec des amendes plus lourdes, nous vivrons plus détendus."

La photo la plus importante du Roi Pelé !



O rei !

Je ne savais pas que Pelé avait chanté !

Tedesco est le nouvel entraîneur de l'équipe nationale belge.
Il vient de communiquer sa première sélection et ENFIN, Axel Witsel est absent, non-retenu par le coatch.
Un poids mort en moins.

Par contre le noyau reste un noyau woke avec bien trop de noirs. La Belgique est un pays de blancs, comme la France d'ailleurs et les noirs n'ont rien à y faire. Mais les politiciens imposent des quotas, certains acceptent, moi pas.

Il ne s'agit donc toujours pas d'une véritable équipe belge.

Si pas d'accord, c'est votre problème.

La sélection complète

   Gardiens (4): Koen Casteels (Wolfsburg/All), Thibaut Courtois (Real Madrid/Esp), Thomas Kaminski (Blackburn/Ang), Matz Sels (Strasbourg/Fra)

   Défenseurs ( 8 ): Sebastiaan Bornauw (Wolfsburg/All), Timothy Castagne (Leicester/Ang), Zeno Debast (Anderlecht), Wout Faes (Leicester/Ang), Thomas Meunier (Dortmund/All), Alexis Saelemaekers (AC Milan/Ita), Arthur Theate (Rennes/Fra), Jan Vertonghen (Anderlecht)

   Milieux (5): Kevin De Bruyne (Manchester City/Ang), Roméo Lavia (Southampton/Ang), Orel Mangala (Nottingham/Ang), Amadou Onana (Everton/Ang), Dennis Praet (Leicester/Ang)

   Attaquants (7): Yannick Carrasco (Atlético de Madrid/Esp), Charles De Ketelaere (AC Milan/Ita), Jérémy Doku (Rennes/Fra), Romelu Lukaku (Inter Milan/Ita), Dodi Lukebakio (Hertha Berlin/All), Loïs Openda (Lens/Fra), Leandro Trossard (Arsenal/Ang)

Deux joueurs du championnat belge, tous les deux d'Anderlecht.
Je trouve ça proprement scandaleux alors que nous avons de très bons joueurs à l'Union Saint Gilloise, au FC Bruges, au Racing Genk et à la Gantoise.
Mais le wokisme impose de laisser de bons joueurs blancs sur la touche pour faire place aux africains-mercenaires. Et on notera aussi l'exclusion de Eden Hazard...

Bref, c'est bel et bien de la discrimination et je n'y vois rien de positif.

Par conséquent: sans moi.

Intéressante interview du responsable technique des Diables, Frankie Vercauteren:

https://www.lalibre.be/sports/football/2023/03/20/frankie-vercauteren-directeur-technique-des-diables-on-va-bientot-parler-avec-genk-TPLKUTFP2JAFBDNNBJQHNOF7IA/

Je ne sais trop qu'en penser mais les photos parlent plus que les mots...