Campagne Jochen Mohr(GWX 3.0)

On remonte vers Lorient, mais comme on a un plein chargement de torpilles, on va rôder près du goulet de Gibtraltar.
Il passe beaucoup de cargos par là.
Une nuit, on en croise un, on le torpille puis on fait surface pour l'achever. Généralement les images de nuit sont mauvaises, j'ai donc poussé sur la luminosité pour qu'on puisse voir quelque chose.


Et il sombre...


Nous rechargeons les batteries sous un beau ciel étoilé. Je ne sais pas si je l'ai déjà dit, mais toutes les étoiles sont à la bonne place, ce ne sont pas des petits points comme ça au hasard, c'est le vrai ciel. A la limite on pourrait naviguer aux sextant en se basant sur les étoiles. D'ailleurs il y a un logiciel add-on qui permet de le faire mais j'ai jamais essayé.


Quelques jours plus tard un contact en surface. Pour une fois je ne triche pas, je ne vais pas voir tout près avant l'attaque. Donc je me sers du livre d'identification.
Gros poisson.
Boum, par le fond.


Touché, bye.


Et on reprend le chemin de Lorient avec 40 000 tonnes à notre actif.
Envie d'un bon verre de schnaps moi.

Le jour se lève, nous plongeons.


Finalement, je décide d'aller ravitailler à Cadiz. La pêche a été bonne mais on n'a plus que les torpilles arrières. Autant recharger pour la remontée, des fois qu'on rencontrerait un gros poisson.


Alors que je me croyais en sécurité près de Cadiz, des Hurricanes nous attaquent !


Et ils nous amochent sacrément. En fait je n'ai jamais été aussi abîmé, seulement 12% d'intégrité de la coque.


On sort la FLAK et on les fait fuir.


Et finalement nous arrivons dans la petite rade de Cadiz où notre ravitailleur, le m/v Thalia, nous attend.


Admirez le sens du parking !


A suivre.

Bilan chiffré de la patrouille 13.



Nous quittons Cadiz dans la nuit. Quelques jours plus tard, dans la brume nous avons cette image.


Touché !


Il bascule sur le flanc rapidement, chargement de bauxite, très lourd.


Nous faisons surface une fois sa mort certaine.


Et il sombre.


Et nous arrivons à Lorient sans plus faire de rencontres.


Déjà juin 1941, mais bientôt de retour en mer car la bataille des Océans devient féroce...


A suivre.

Tiens...Encore une connerie.


Quand j'ai commencé cette campagne, je venais juste d'apprendre que Jochen Mohr avait eu le même sous-marin toute sa carrière.
Donc naïvement, j'ai commencé sa campagne en 1940 mais en réalité, il n'a pris le commandement de U-124 qu'en septembre 1941...
J'ai l'air fin là.

Toi, un ancien marin, qui jouit d'envoyer par le fond tes anciens camarades d'infortune, quel pervers

Dans la salle des machines, j'ai souvent pensé à ce que ça devait faire de prendre une torpille par une nuit tranquille.
L'angoisse permanente d'être touché, le stress, etc, j'ai pu reconstituer ça sur place.
Maintenant je me mets dans la peau des autres qui sont des marins aussi et contrairement à ce qu'on pourrait croire, c'est encore plus stressant.
Quand un U-boot est touché par une charge, ils sont foutus.
Même pas la chance de mettre un canot à l'eau...
Faut s'imaginer ça, la descente aux enfers, bien souvent le bateau coule verticalement, plus moyen de marcher, dans le noir car les circuits électriques ont sauté, dans l'eau qui monte et fait des court-circuits et dans les cris terrifiés des hommes qui meurent.

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Sommes repartis de Lorient en juillet 1941. Destination: GQ86 c'est à dire en Afrique du Sud...
Longue route, je vais essayer d'éviter les convois en prenant plus à l'Ouest afin d'arriver au carré de mission en bon état.


A suivre.

Arrête, ça me fait penser au Koursk... La plupart noyés, les derniers survivants ont fini soient brulés vifs, soit asphyxiés, le tout dans le noir et par 0° C
Même en jeu j'aurais du mal à ne pas flipper

La première fois que j'ai coulé dans SH3, je suis resté au moins 20 minutes à regarder l'écran sans bouger, glacé de terreur et méditant sur le destin de ces pauvres bougres...
La fin dans ce jeu ne prévient pas. Tu es dans le sous-marin, des fuites partout et soudain, paf, plus rien, retour à l'écran de fin de mission avec un simple "vous avez été tué" et la splendide musique qui démarre.

Nous, on peut recommencer, prendre de l'expérience, comprendre comment travaillent les Destroyer et réussir à les éviter.
Mais eux, ils ont été lâchés dans une évolution technologique qui les a complètement dépassé, ils estimaient encore en 1943 qu'en slalomant et en variant la profondeur ils allaient leur échapper mais c'était impossible d'échapper à trois destroyers fermement décidés.
En fait, ils ont été tout bonnement sacrifiés comme tant d'autres.
Le film culte des subsimers, "Das Boot"(VF: "Le bateau") donne une excellente idée de ce que c'est.
A voir, je ne m'en lasse jamais.

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Bien, nous longeons l'Espagne vers le Sud-Oust. Avons coulé un gros cargo de 8 000tn et évité un petit convoi.
Mer mauvaise, naviguons en plongée et économisons fuel.

JM, U-124.

Je l'ai sur mon DD en VO sous-titrée !
Grandiose... La stratégie a pas mal marché mais un sous-marin sur deux n'est pas rentré.
En pertes, c'est colossal.
Sans parler du bruit, des odeurs de diesel, l'absence de confort, la promiscuité.
Je comprends pourquoi même aujourd'hui, un sous-marinier peut partir en retraite à l'âge de 35 ans même si les conditions n'ont plus rien à voir.

Moi j'ai la version française et la VO uncuted(mais pas sous-titrée) qui dure plus de 5 heures.


Si ça te dit, le making of du film est ici:
https://simus-paradise.forumactif.com/t186-das-boot

Edit: désolé je viens de voir que les vidéos ont été supprimées...


C'est assez surprenant comment ils ont construit ça.

Au passage, dans mon jeu, j'ai intégré des séquences sonores tirées du film Vo.
Par exemple quand on commande "Surface", on a une séquence du film qui commence par "Aufstauffen" puis les ordres en allemand.
De plus, je me suis fabriqué une bande son plus réaliste en capturant 16 secondes du film où on n'entend que et rien que les diesel tourner. C'est la séquence juste après qu'ils sont sortis de Gibraltar, quand on voit le chef mécanicien qui dort par terre et qu'on lui met une couverture.
Alors ça dans le jeu, c'est absolument géant car à l'origine il n'y a pas de son diesel dans le bateau(seulement quand on est dans le kiosque, là il est d'enfer).
Seul ennui de mon montage: en plongée il continue alors qu'on ne devrait plus l'entendre(sauf plus tard fin de la guerre quand ils ont le Schorkel).
Mais bon, depuis le temps, je n'y fais plus trop attention.