Concernant les disques de Beck, je te les ai déjà donné (avec une dizaine de liens écrits plus haut)
les meilleurs de 66 jusqu'en 76 sont tous mentionnés également dans le lien de 10 pages que je t'ai donné, tout est bon surtout ce qu'il enregistre après les Yardbirds.
Je comprends mieux le pourquoi du comment concernant certaines de tes lacunes musicales.
C'est tout le contraire de moi qui avais vécu en Afrique, j'avais 5 ans d'avance sur tous les adolescents français de mon âge, car la musique américaine de Rock et de Rythm & Blues inondait toutes les surprises parties africaines, (où je m'incrustais dès l'âge de 8 ans) alors que cette musique était pratiquement introuvable en France jusqu'en 62 et l'arrivée des yéyés.
Alors que moi, dès 1957, j'avais déjà "fait le mur" depuis ma chambre pour aller voir le film d'Elvis Presley "Loving you", car mes parents étant souvent invités hors de la maison, ils me laissaient très souvent seul, et je faisais semblant de dormir pour qu'ils partent au plus vite.
Arrivé en France, c'était le désert musical total en dehors de Brassens, Piaf et Tino Rossi, donc je passais mon temps au Shape avec les fils et filles de soldats américains, qui avaient tous les disques que j'aimais, des disques dont je connaissais déjà la plupart des meilleurs, qui étaient introuvables en France et mes copains américains plus âgés m'acceptaient avec eux car ils trouvaient que je chantais bien le Rock en yaourt, ça les faisait hurler de rire.
Ce qui fait que lorsque j'ai commencé à chanter sur scène en jouant de la batterie, je connaissais déjà tous les morceaux par coeur et c'était un atout incommensurable par rapport à d'autres batteurs plus âgés (souvent meilleurs que moi techniquement) qui jouaient surtout du jazz; mais étaient incapables de chanter en jouant en même temps et surtout ne connaissaient presqu'aucun morceau de Rock...
Donc c'est toujours moi qui étais choisi dans nos groupes amateurs, y compris avec les vrais pros comme Memphis Slim, Manu DiBango, Vigon, Vince Taylor etc qui m'acceptaient très facilement, sans doute à cause de mon très jeune âge et de ma culture musicale encyclopédique pour un gosse comme moi, qui me permettaient de les accompagner sans même avoir besoin de répéter avant, je démarrais au quart de tour, je connaissais tous ces morceaux comme ma poche.
C'est pour ça que je peux paraitre parfois arrogant pour ceux qui ne ne connaissent que sur le Net, mais dans la vraie vie, je n'ai jamais eu le moindre problème au contraire,
j'ai été engagé quasi immédiatement pour écrire dans Rock & Folk et Best, car Philippe Paringaux et Alain Dister m'ont tout de suite donné un blanc seing pour aller faire les comptes rendus détaillés des concerts les plus intéressants durant toute la période du Swinging London,
car ayant moi-même joué dans des tas de groupes, je fus accepté immédiatement comme un des leurs et pas comme un journaleux chiant, ce qui m'a permis de fréquenter hyper facilement tous les guitaristes des groupes que j'aimais et de recueillir de nombreux secrets sur leur jeu, leur matos, car étant batteur, je n'étais pas un concurrent pour eux, mais simplement un bon pote français avec lequel, ils pouvaient tout partager, ce qui est très rare chez les musicos.
En plus j'étais toujours accompagné d'une fille sublime, Leyla, une française d'origine kabyle, célèbre groupie des guitaristes, qui m'hébergeait à Londres à chacun de mes voyages, dans son immense appart sur Wardour street, elle avait toujours des passes VIP pour tous les concerts