Pour cette patrouille 28, je dois aller au large du Brésil !
Parti un 14 décembre, on devrait y arriver vers le nouvel an !
Tout se passe bien et je coule même un navire en chemin.
Arrivé au Nord-Ouest de Cap Vert, un bateau m'est signalé.
Je change de route et en approchant je vois trois navires, dont un gros minéralier et très loin devant, un petit escorteur.
A 4500 mètres je tire une T1 sur le minéralier. Elle le touche et il finira par couler.
Mais l'escorteur m'a pris en chasse et il me
pingue avec précision...Toutefois, ses grenades sont larguées loin de moi. Je pense qu'il abandonne la chasse et je remonte à 40 mètres, direction opposée et machines en avant toutes.
Et c'est là que je l'entend revenir...
Ce qui suit est difficilement racontable.
Une première passe sur moi, grenades assez loin, j'utilise les leurres sonores(Bold) et je change de cap en plongeant à 160 mètres. Mais il me tient...et cette fois, ses grenades sont proches...
J'essaye encore de m'esquiver mais je ne peux rien faire. Une grenade abîme le pont et crée deux grosses voies d'eau à l'avant. Le bateau pique et s'enfonce...
180,190,200 mètres, bien dans la zone rouge...
Sur le moment, je n'avais pas compris que l'avant était plus lourd et mes moteurs tiraient toujours vers l'avant donc, le bateau plongeait encore plus vite.
Je chasse au ballast et arrière toute.
Miracle, le bateau remonte !!
Mais j'ai commis une grave erreur: dans la précipitation j'ai pressé malencontreusement la touche "S" pour Surface.
Et avant que je ne m'en sois rendu compte, U-350 était remonté en surface et se faisait canarder par l'escorteur qui tirait au canon lourd !!
Replongée !
Mais les voies d'eau ne sont pas encore colmatées et ça indique 8 minutes avant que ce soit fait.
Trop tard, plus assez de temps...
Et le bateau descend, descend, toujours plus bas. La dernière fois que j'ai vu l'indicateur de profondeur, il était à 240 mètres.
Et puis plus rien, bateau perdu all hands lost...
Quelle angoisse, même devant l'écran, c'est toujours aussi impressionnant...
Ca peut faire rire, mais il faut se mettre dans la peau de ses hommes coincés dans ce cercueil de fer sans plus aucune chance de revoir le soleil...
Estimant que je suis trop jeune pour mourir aussi bêtement et justifiant ma décision par le fait que mon erreur est par trop malheureuse, je décide de renaître grâce à mes sauvegardes !
Même la Kriegsmarine n'avait pas pensé à ça !
Je reprends donc et cette fois ça se passe mieux. Un autre navire coulé et j'arrive au large de Rio le 31 décembre 1942.
Mission en cours.